Nothomb, Amélie
Dans ce roman, la jeune romancière belge narre sa vie au Japon jusqu’à l’âge de trois ans. À sa naissance et jusqu’à l’âge de deux ans et demi, Amélie est considérée par tous comme un « tube digestif inerte et végétatif dont les activités se bornent à ses besoins primaires ». Cette vie passive est à l’origine d’une réflexion sur la vie, sur Dieu, mais aussi l’occasion de faire un portrait humoristique, voir satirique, de la vie familiale du point de vue d’un tube. À partir de l’âge de deux ans et demi, Amélie perd ce statut presque divin de tube[2] pour devenir une enfant « normale » et décrit de façon humoristique la vie de son entourage